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Poésies d'aujourd'hui
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Poésies d'aujourd'hui
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8 septembre 2008

08/09/08 : anpe mode d'emploi

J'hésite à mettre ce récit dans la série "Carnaval" ! 

Tout d'abord, une lecture : Celle du nouvel observateur (du 4 au 10 septembre pour la référence). Intéressant, très intéressant. On y apprend que dorénavant, les personnels de santé pourront enfin dénoncer à la sécurité sociale les bénéficiaires de la CMU (Couverture Maladie Universelle)... Pourquoi les dénoncer, me demanderez vous? Et bien ces derniers, des êtres à part, des animauxs mêmes ! , pourront êtres dénoncés lorsqu'ils arriveront en retard aux rendez vous médicaux fixés ou lorsqu'ils ne prendront pas comme il faut leur traitement ! ! Comment ils le sauront s'ils ingurgident leurs cachets en temps et en heure? Je ne sais pas! Peut être en créant de nouveaux emplois en vogue dont l'intitulé le plus approprié serait "colle au cul des pauvres" ; des personnes qui viendraient CONTROLER si le bestiau CMUiste prend bien ces cachtons... Quand même, faudrait pas non plus que l'état lui paie des médoc qui périmeraient dans l'armoire à pharmacie ! Ce serait un gaspillage, pensons aux vrais êtres humains, ailleurs, qui attendent des soins, TOUT DE MEME !

(Pour info, la CMU est la couverture maladie qui permet aux personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté de se soigner convenablement, une bénédiction.)

Ensuite , plus anecdotique : Ce matin je me rends à ma tant aimée anpe. Nous sommes lundi. Un faxe envoyé par un employeur potentiel leur a été envoyé vendredi. Il s'agit en effet de me faire payer les trajets jusqu'à Aix en Provence, lieu de l'entretien d'embauche. Pour cela, l'employeur doit faxer une attestation de convocation qui me permettra d'aller chercher des billets spécifiques à moindre coût (ATTENTION, on a le droit de chercher un travail en dehoirs de sa ville d'origine avec l'aide financiere de l'anpe que 4 fois par an : oui c'est déjà ça, mais compte tenu la difficulté de trouver un emploi aujourd'hui et le nombre de postulants pour UNE offre...à réflechir quand même). Je poursuis. Le MONSIEUR ou pourquoi pas le MONSEIGNEUR, qui te regarde comme si tu avais la CMU !!! bref comme si tu étais un animal qui parle pas la même langue, finit par me dire qu'ils ont surement perdu le faxe envoyé par l'employeur. J'ai envie de crier. A la place, je ris...jaune... Zen, je m'y étais préparée tout le week-end, c'est l'anpe dont on parle, ne l'oublions pas !   

Bon : rappeler une troisième fois l'employeur jusqu'alors gentil et patient mais qui commence à voir rouge.  Il renvoie le faxe à un nouveau numéro que je lui donne ainsi qu'à une adresse mail indiquée par MONSEIGNEUR car, me dit-il, "les papiers ça vole et c'est vite perdu".

Et moi, si le papier que je dois ramener obligatoirement pour attester ma présence à l'entretien s'envole furtivement de mon sac dans le vent soufflant du haut de Notre Dame de la Garde... ???!!

Et bien, la SENTENCE TOMBERA  : RADIEE !

Je dis merci à l'anpe qui joue la mère tyran et énerve l'employeur avant même que ce dernier ne découvre mes compétences.

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