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Poésies d'aujourd'hui
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Poésies d'aujourd'hui
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16 janvier 2009

Sa force, sa rigueur, sa justesse...

Sa force, sa rigueur, sa justesse.

Ca tire dans le bout des doigts, ça fronce les sourcils, ça emporte loin et profond. Prends, donne, prends, donne. Et je croise mon regard dans le miroir. Plus vivant que la dernière fois.

Vivant pour la première fois.

Le parquet reçoit cette passion nouvelle qui m'anime. Ca y est, j'ai le droit. Pas que je tape du pied, plutôt que je lui offre ma vivacité.

La rigueur, la force, la justesse.

Le bout des doigts, et mon corps qui vit. Il vit de bas en haut, de haut en bas. Du chignon aux pieds, de la tête aux talons, chaussures à bout rond. 

Ca y est. Enfin.

Mon corps perçoit quelques signaux, exécute quelques gestes. Ah oui, c'est vrai, mon corps. Ces sons, ce rythme, je m'anime.

Dans le miroir, les sons, la musique. Cette force, cette justesse, cette rigueur.

Dans le miroir ce parquet qui s'en va, s'en vient, qui prend, et donne.

1, 2, 3, 4. Je me concentre, je m'accroche. Je ne suis plus que ça, n'entends plus que ça, ne bouge plus que comme ça. Mon corps et mon esprit se retrouvent enfin, se réconcilient, renaissent du chao dans les pas du Flamenco.

Dans le miroir, mon regard, mon corps.

Dans les épreuves, les sons, ce rythme, mon regard, mon corps.

Il ne faut pas que je m'échappe de moi encore une fois. Je reste là cette fois. Le parquet de bois. Cette rigueur, cette justesse, cette force.

Peut-être suis-je en train de m'apprivoiser. 

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