Conciliation la suite
Pour tous ceux qui suivent mon initiative d'aller devant les prud'hommes contre le pot de fer, voici la suite des évènements.
Qui dit conciliation, dit entente entre les deux partis afin d'éviter d'aller jusqu'au procès et déballer tout un dossier plein de saloperies des deux côtés. Sincèrement, compte tenu des maigres faits qui me sont reprochés et qui m'ont valu le licenciement pour faute grave, je pensais que l'étape de la conciliation serait l'ultime et libératrice.
Que néni ! résultat : un procès. Dans 6 mois.
Selon eux, 14 minutes d'abandon de poste (alors que je suis partie en larme à cause d'un collègue qui m'humiliait depuis bien longtemps devant les clients), c'est inabmissible et ne permet pas d'envisager une conciliation ! Seule entente possible pour eux : que je reconnaisse la gravité de mon erreur ! et que je reparte de là avec la honte comme seule dédommagement.
Ce qui est drôle c'est que lors de la conciliation, l'avocate de la partie adverse a tout de même acquiescé lorsque mon avocate précise que la lettre de licenciement porte à confusion au niveau des dates citées et a même affirmé que j'étais un bon élément compte tenu que mon contrat de 8h/semaine était souvent avenanté, donc que l'on appréciait la qualité de mon travail.
Je me demande ce qu'il se trame la dessous. En tous cas, je n'abandonnerai pas.